bref rappel = présentement, je vie un mode de vie spartane : maison-stage-maison-lectures. Pendant les week-ends, je profite pour préparer mon menu de la semaine, Samedi est ma journée cuisine-ménage et PARFOIS, on ajoute un peu de loisir.
Une vie très simples, mais avec un horaire très chargé.
Or, malheureusement une maladie ne vient pas toujours avec un avis ... pauvre mari s'est reveillé en hurlant à 2h du matin d'un mercredi (bien sûr, il fallait être en milieu de semaine, la loi de Murphy est toujours là pour nous, n'est-ce pas?). Comme une **bonne garde**, j'ai essayée une thérapie médicamenteuse avec ce qu'on avait à la portée de la main. Pas de réponse après 30 minutes, une douleur épouvantable ... Ok, on y va à l'urgence. ENCORE!
source http://thoracotomie.files.wordpress.com/2012/08/hist-ide.jpeg
Comme je l'ai fait la dernière fois, avant de choisir l'hôpital, j'ai consulté le site situation dans les salles d'urgence. C'est super efficace! Je vous recommande fortement!
Une crise de lithiase rénale fait mal en ?%$#&. L'infirmière du triage a rapidement identifié la gravité de la situation et le délai d'attente pour l'obtention du service a été de moins de 5 minutes.
Une petite chambre dans une salle d'urgence? C'est du vrai luxe! Moi, j'ai même eu le droit à une chaise! (au mois une chaise, dis donc!) Premier infirmier, prise de signes vitaux .. deuxième infirmière, prise de sang et perfusion intraveineuse, troisième **bonsoir, je m'appelle Marie et je suis votre infirmière**. Enfin un nom! Enfin un peu d'humanité! Au début, c'était clairement la routine d'un service d'urgence très impersonnel, mais tout a fait efficace (moi, je ne suis pas une fille d'urgence, ah, non ...).
Moins de diz minutes plus tard, une interne viens dire ses mots (un interne c'est un étudiante de 3ème ou 4ème année en médecine qui passe presque toutes ses journées à l'hôpital, du lundi au vendredi avec un horaire qui change, incluant quelques gardes de nuit. Chaque stage dure de 6 à 8 semaines). L'interne semblait à l'aise avec une telle condition clinique (pas d'inquiètude de ma part, c'est super classique comme présentation, du vrai **by the book**). 3 ou 4 mots, un examen physique très court, et la solution miracle: la bonne morphine intraveineise. 1 shot, 2, 3 ... seulement à la 4ème dose la douleur a commencé à lachêr prise. Pauvre mari! ENFIN! (Dans ma tête à moi, côté selfish = ouff, je peux dormir un peu, il est déjà 5h du matin et mon stage à moi débute dans 2h30...)
Quelle nuit!
source http://fdata.over-blog.net/3/80/19/41/header_article_tmpphp8n4uF9.jpg
Pour ma journée de stage, j'était à la moitié, j'avoue. Je déteste faire de nuits blanches, j'ai vraiment besoin d'une nuit complète de sommeil, mais je sais, c'était du imprévu médical.
Mon mari a quitté l'hôpital avec un soulagement partiel et une pierre minime de 2mm. La méchante est partie hier. YUPPI. No more morphine pour monsieur!
Alors, une autre expérience à l'urgence, une autre expérience satisfaisante. Personne ne doit aller à l'urgence à cause d'un bobos simples, comme une ongle encarnée, mais malheureusement la plupart des gens utilisent encore l'urgence comme la porte d'accès aux services de santé.
(moment speech pro-IPS = un cas comme celui de mon mari, après son congé de l'urgence, pourrait être géré en externe par une IPS, sans aucun doute. Mais nous ne sommes que 300 au Québec pour l'instant ... dommage, dommage ...)
c'est tout. :-) Mari va bien, moi je vais bien, le chat va bien .... tout est parfait! Et sans pierre!
Contente de savoir que maintenant tout va mieux! Pas drôle du tout ce genre de chose. Bises à vous deux, et prenez soins de vous!!
RépondreSupprimerErika
maintenant c'est à mon tour .... un gros (gros!!!) rhume m'a poigné. Pas drôle :-(
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