source http://www.ya-graphic.com/2012/05/surmonter-syndrome-page-blanche/
En ce qui concerne mes travaux, je débute par la lecture de textes pertinents. Après, j'essaye d'y mettre mes idées au clair avec du contenu intéressant et par la suite, le long travail d'écriture commence.
Normalement mon texte final est la version 5 ou 6 et toujours pleine de changements (et d'erreurs!). J'utilise les correcteurs orthographiques, le logiciel Antidote et finalement, mon beau-père, un ancien prof. de français au CEGEP, fait la correction finale. Un travail complet de 5 à 10 pages prend environ trois semaines pour parvenir à une version finale (à l'ordre de 4h par jour, c'est un travail de fou!)
Malgré tout ça, je perds encore des points en français, surtout dans la syntaxe ... Mon problème ? À mon avis, je pense encore en portugais, c'est tout. Je ne suis pas francophone, je le sais très bien ... les langues sont proches, sans doute, mais il y a des particularités.
Dans quelques années, avec beaucoup de pratique, je dois être en mesure d'améliorer mon écriture ... (hun, let me think about it ... cela ne me tente pas du tout, merci)
Pour l'instant, c'est ce que je peux offrir et j'assume mes mauvaises notes.
Je vais juste vous donner un exemple qui est vraiment parlant ... à l'université on doit prouver ou réfuter par des arguments, on doit utiliser de la littérature scientifique et faire la liaison entre les auteurs. Il ne s'agit pas ici de copier.
Voici l'introduction d'un de mes travaux. J'ai appris à la dure qu'au Québec il faut nécessairement mentionner le sujet abordé, le sujet posé et le sujet divisé. J'ai de la misère à telle façon d'écrire, j'avoue. Créativité littéraire zéro aux universités, c'est la vie.(en sciences infirmières au moins, les nurses sont obsédées par la structure rigide et la norme ... boff)
source: http://autocriticalbase.blogspot.ca/2012/03/madrugada-de-um-escritor.html
Bref, je vous présente un extrait de mon texte sur la maladie de Chron, terriblement plate, je vous prie de m'excuser par avance ;-)
source: http://e-maginer.doomby.com/pages/images/images-insolites.html
Vivre
avec une maladie chronique peut s’avérer très pénible et les processus
d’adaptation nécessaires pendant le cours de la maladie peuvent être très exigeants
pour la famille ainsi que pour les infirmières (Bonino, 2006).
Il
y a plus de 5 000 nouveaux cas par an et les maladies inflammatoires
chroniques de l’intestin (MICI) sont difficiles à vivre. La maladie de Crohn,
découverte en 1932, peut toucher l'ensemble du tube digestif, de la bouche
jusqu'à l'anus. La maladie de Crohn est une pathologie de l'adulte jeune
diagnostiquée généralement entre 20 et 30 ans. Son origine est encore inconnue.
(Porter & Kaplan, 2011). De multiples interventions chirurgicales ont comme
conséquence la condition clinique du syndrome de l’intestin court. Avec un
intestin trop court pour la fonction d’absorption de nutriments, ces patients
ont besoin d’un appoint nutritionnel offert par voie centrale, c’est-à-dire par
la nutrition parentérale (Lloyd, Vega, Basset, Forbes & Gabe, 2006). La
nutrition parentérale est une méthode palliative, nécessaire en raison de la défaillance
intestinale (Howard, 2006), mais une survie prolongée associée à une bonne
qualité de vie est possible (Fairman, Compher, Morris, & Mullen, 2007;
Forchielli, Richardson, Folkman, Gura & Lo, 2008; Winkler, Hagan, Wetle,
Smith, Maillet, & Touger-Decker, 2010).
Comme
les autres maladies chroniques, la maladie de Crohn a de multiples conséquences
sur la vie des personnes atteintes et de leur famille et cela, dans les aspects
sociaux, affectifs et psychologiques. La patiente-famille donnera peut-être un
sens, une explication à ce qui lui arrive. L’infirmière qui exerce ses
activités auprès d’une clientèle atteinte de maladie chronique selon un modèle
purement biomédical de soins s’aperçoit que cette approche est généralement
insuffisante. Une approche holistique vient, en complément, prendre en charge
non plus seulement la maladie, mais la personne dans sa globalité. (Laplatine,
1993). L’expérience de la maladie chronique est une grande source
d’apprentissage, elle impose une réflexion sur le mode de vie, sur la manière
dont les personnes envisagent les difficultés ainsi que sur la façon dont elles
regardent le futur (Bonino, 2006).
Le
présent travail abordera la relation entre les infirmières d’une clinique de
Nutrition parentérale (NPD) de la région de Québec et un couple vivant avec la
maladie de Crohn depuis des années, à la suite d’un événement perturbateur, la
menace de placement dans un Centre d’hébergement. Après une présentation de la
situation d’appel, je proposerai une analyse de la relation entre les
infirmières de la clinique de NPD et le couple. En dernier lieu, des pistes de
réflexion seront proposées.
Êtes-vous toujours là ? Session d'automne, je suis prêt à t"affronter!